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[Lire pour comprendre !... se veut un "lieu" qui permette de tracer un chemin de réflexion singulière : une sorte de voix "off", nous entrainant hors des charivaris des "Festivals", des "Salons", des "Grandes fêtes", somme toute des petits "marchés financiers" échos du "grand marché" qui souhaite, on le sait, non pas "la pensée" mais "l'émotion". ] Aujourd'hui : A travers Céline, la littérature - texte de Henri Godard, aux éditions Gallimard découvert à partir de l'article du Journal Le Monde du 16/05/14 (cf. le lien) écrit par Florent Georgesco extrait... : Soit, chez Céline, à la fois, précise-t-il (Henri Godard), une sombre lucidité, "le courage de regarder en face la négativité, les choses qu'on ne veut pas voir", et une forme de pitié, "une espèce de contrepoids, de compassion envers la condition humaine, qui se traduit traduit par exemple dans les scènes d'agonie." L'homme est cet être qui détruit et se détruit, porté par instinct de mort dont l'histoire est la trace ; Freud n'est pas loin. Mais ce que Céline donne à voir, c'est aussi, tapie sous les ridicules de la condition humaine, de ce que Kundera, parlant de son oeuvre, nommait le "tralala", la déchirante fragilité de l'individu. |