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Notes après l’ Atelier philo du 5/03/2013 : « Au commencement, était-ce le Verbe ? »
*Interrogation à partir des textes bibliques posant le rôle primordial du « Verbe »
( Dieu) dans la création. Quel peuvent être alors les possibilités de connaissance par l’Etre humain, le contenu de ses représentations, le rôle et la place du « langage », posé comme premier dans le texte biblique ?
*Sur le plan de l’ appréhension de l’ «extérieur» par l’homme, le langage n’est pas premier. Il est précédé d’un stade « pré-linguistique » : sensations, émotions, perceptions, travail de la « pensée » ( capacité à s’adapter à une situation nouvelle), 1er stade de représentations, qui auront besoin, dans un second temps de s’exprimer dans un langage, approfondissant et concrétisant ces représentations , et surtout permettant de les exprimer, vis à vis des autres, et de les confronter avec l’extérieur. ( sources des interrogations humaines).
(( encore faut il avoir au départ « quelque chose à dire » !!).
Ce stade pré-linguistique est ainsi un «vécu», constant sur lequel viendront se greffer nos possibilités de connaissances puis d’actions, le langage (quelque soit sa forme) étant alors un intermédiaire indispensable, exprimant et « formatant » nos représentations. Le travail de la pensée devient alors de plus en plus important.
Quels rapports avec la « conscience » ? ( définie ici comme capacité à rapporter ce dont j’ai conscience). Le stade pré-linguistique nécessite « d’être conscient » ,(« être présent » pour pouvoir « rapporter » ) même si dans les procédures de la pensée, l’inconscient joue un grand rôle. Il y a ainsi différents stades de la conscience ( cp. pensée bouddhique).
*Sur le plan religieux, le texte biblique s’inscrit dans la transcendance d’un Dieu « créateur », ( avant il n’y avait « rien »…) omniscient, omniprésent et omnipotent… base d’une croyance religieuse ( la « foi »), dans laquelle s’inscrivent les interprétations des textes sacrés. Les possibilités d’un Dieu ne sont donc pas identiques à celles de l’homme…
Mais à coté des croyances religieuses basées sur une transcendance, il y a également d’autres « croyances » , émanant de l’éducation de chacun fournie par la société dans laquelle il vit, et qu’il apporte ensuite à ses descendants ( traditions, enseignement, conception de vie ….) . Nous vivons sur des opinions, croyances… sans toujours « connaître » leurs justifications.
D’autant que le besoin de croire est une réalité humaine, et que bien souvent nous préférons apprendre, connaître et croire ce qui confirme nos convictions antérieures ( facteur de sécurisation dans un Monde sur lequel l’on s’interroge toujours)…
Le tout toujours confronté à la « réalité ». ( Daniel )
Atelier du 19 mars 3013 : « la conscience est elle dans la réalité ? »