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                                    L’ATELIER PHILO… 
                                    modifié 
                                    Historiquement, « l’atelier
                                        philo » s’inscrit à la fois dans la continuité et la rupture des « cafés
                                        philo » des années 1995-2005. 
                                     
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                                         Dans
                                            la continuité, car il ne s’agit pas de conférence, ni d’exposé, (même suivi d’un
                                            débat), de la part de quelqu’un qui, possesseur d’un savoir, viendrait le transmettre ;
                                            chaque participant, quelle que soit sa compétence, s’exerce à exprimer son propre
                                            point de vue, sur lequel il permet ainsi, à chacun, d’opérer un travail de
                                            compréhension et de critique. 
                                     
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                                         Dans
                                            la rupture aussi, par conséquent, car ce travail en commun devient l’aspect principal
                                            de l’atelier. 
                                    Plus de Thème ! Mais une 
                                    simple phrase, tirée de préférence de l'actualité lue ou entendue par ceux qui 
                                    participent, non dévoilée avant d'être soumise à un tirage au sort.La phrase 
                                    choisie servira de base au travail. (exemple : "Il l'a bien mérité !" ou "Je 
                                    pense : je suis Charlie !"  etc...la dernière : "Que du bonheur !) 
                                    Le travail consistera alors moins à débattre du bien fondé de la phrase en 
                                    question qu'essayer de mettre à jour les conditions qui rendent possible le sens 
                                    de la phrase, celui que son auteur a voulu mettre, si on le connait, et celui 
                                    que nous lui reconnaissons. En quelque sorte mettre à jour le cadre conceptuel 
                                    sous-jacent à une telle phrase, les présupposés, toujours non-dits, qui rendent 
                                    cette phrase possible dans la bouche de quelqu'un, et qui fait que nous lui 
                                    reconnaissons un sens.  |