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Pour en finir avec ce Commentaire de Jean-Claude à mon « écho » du dernier atelier : Tu pointes deux problématiques différentes : celle de la distribution de la parole de façon équitable et celle de rester dans « le sujet » orienté, défini ou suggéré par la phrase initiale.... je ferai la réponse suivante: Non, les problématiques ont été les mêmes, sont les mêmes, telles que tu les formules. C'est justement mon propos : toute « parole » est suspecte soit parce qu'elle risque de convoquer la « mémoire » de la « pensée » d'un autre, celle d'un auteur institutionnel ( qu'on aime d'ailleurs souvent nommer), soit parce que dans la crainte de bouleversement à l'intérieur de soi-même, on préfère ignorer cette « mémoire », ces traces, dont on est constitué et s'en tenir à celle qui sous-tend ses pensées habituelles. Le regard de l'autre a là une fonction essentielle qui est celle de révéler ces supercheries et aucune « minuterie » ne me paraît capable d'aider dans cette démarche (ce n'est pas une question de temps), pas plus que « la morale » (le respect de l'autre se présente là plutôt comme la « préservation » de soi-même :l'altérité ne se résout pas à « un » autre !). Car, et c'est là l'essentiel, il n'y a pas de « sujet », mais des enchaînements d'idées qu'il faut examiner , l'essentiel étant dans « les liens » et non dans un « propos ficelé ». La posture exigée est difficile. Elle exige de la concision qui peut être aidée par un dispositif mettant en place, d'une part, un début et une fin de séance (ainsi se trouve indiquées l'entrée et la sortie de cette aire spécifique de travail de la pensée) et assurant, d'autre part, un certain contrôle des egos . Geneviève
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