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Tinguely -

 Ludwig  Wittgenstein

 

 

Atelier  Philo

 

 Mardi 22 Juin 2021 à 20h30 

phrase retenue pour la discussion :

 

Peut-on dissocier une idée

du corps qui l'a produite ( ou : la produit ?) ?

 

Reprise de tous les Ateliers par INTERNET

 

Lieu de réunion habituel : L'atypik
10,place Edmond Arnaud (bout de la rue Très-cloîtres) 
Grenoble


Ci-dessous, un "écho" de l'Atelier précédent !!!

Séance précédente

L’ATELIER PHILO… ?

Historiquement, « l’atelier philo » s’inscrit à la fois dans la continuité et la rupture des « cafés philo » des années 1995-2005.

-          Dans la continuité, car il ne s’agit pas de conférence, ni d’exposé, (même suivi d’un débat), de la part de quelqu’un qui, possesseur d’un savoir, viendrait le transmettre ; chaque participant, quelle que soit sa compétence, s’exerce à exprimer son propre point de vue, sur lequel il permet ainsi, à chacun, d’opérer un travail de compréhension et de critique.

-          Dans la rupture aussi, par conséquent, car ce travail en commun devient l’aspect principal de l’atelier.

 

ECHO.....Un homme peut-il être réduit à son appartenance à un groupe ?

Un homme peut-il être réduit à son appartenance à un groupe ?          Atelier-Philo du 8 Juin 2021

La Solitude est un fait ! L' Isolement  se construit ! Le «Re-groupement » aurait-il pour fonction de « digérer » les deux ? Mais n'est-ce pas là une illusion ? L'humain n'aurait-il pas la particularité d'être irréductible ?

Toute personne humaine, indépendamment de sa volonté, dès sa naissance, évolue dans un écheveau de liens sociaux : tout d'abord familiaux, puis professionnels, sociétaux, politiques, qui peuvent lui conférer des particularités [David]. Cependant, rien ne semble vraiment systématique et sans doute est-il nécessaire de déterminer dans quelle mesure cette personne se sent, se vit effectivement comme partie prenante de toutes ces valeurs que chaque entité ne manque pas de véhiculer : dans quelle mesure « fait-elle corps » , « Groupe », avec les membres de sa famille , ses collègues de travail, ses amis musiciens, la population écolo du magasin Bio de son quartier, les adeptes du Vélo de sa ville, les habitants du village de son chalet en montagne etc... ? Le temps et l'espace de la quotidienneté instaurent des « réseaux » qui certes, marquent la personne qui manifeste, parfois, le besoin de s'y référer pour se définir [Jean-Pierre] : mais avons-nous à être dupes de ces identités dressées comme un bouclier et qui n'ont sans doute rien à voir avec celles élaborées par un « Groupe» ?

Pour que le « Groupe » soit, ne faut-il pas qu'il y ait eu démarche, « choix » d'appartenir? Choix, parce que reconnaissance de normes, de croyances, d'intérêts communs ; choix, parce que cautionnements d'engagements pratiques ; choix, parce que, acceptation de « perdre » quelque chose pour gagner autre chose [Jean-Pierre], d'être capable de « faire corps » face à l'erreur collective. Il va sans dire que ces implications ne sont pas sans générer une certaine intensité des rapports affectifs.

Or force est de constater que souvent l'individu brouille les cartes en mettant premiers ces rapports affectifs . Les blessures occasionnées par certaines conditions de vie, passées ou présentes, peuvent pousser la personne qui se sent fragile, qui a peur d'être sans référents, à se « lover » dans le Clan, la Classe sociale, l'Association, la Religion, le Parti Politique, ou encore dans une Collectivité pouvant aller jusqu'à être prise comme substitut de la Famille : dans quelle mesure ces appartenances, qui ne prennent pas en compte le jeu indissociable de l'affectif et du rationnel, de la Raison et du Sang, « épuisent-elles» les identités de ces individus ?

Grande ambiguïté, donc !

Quel regard, qui cherche à « identifier » cet autre de sa rencontre [Jean-Pierre], est apte à percevoir tout cela ? Ce regard, en position d'extériorité d'une part, et, qui, d'autre part, en son intériorité, est conditionné par un inconscient , ne doit-il pas fortement relativiser son jugement ? [Laurent][Geneviève] Chaque personne n'est-elle pas non seulement « unique » dans sa manière de tricoter la réalité , mais encore « multiple » dans le tissu de ses données contradictoires : l'hémiplégique devient grand sportif [Laurent] ; le pédophile s'invite chez le prêtre ; l'oppresseur se manifeste dans les rapports du gars du P.C. ; les responsables d'une association s'approprient les dons ; le professeur n'ouvre plus un livre depuis l'obtention de son diplôme ; le loubard défend la femme attaquée etc... Qui est l'autre ?

Alors, que peut bien atteindre ce « Regard » ? Que cheche-t-il dans cette Altérité ?

Ce « regardant » a-t-il seulement une représentation claire et objective des « idéologies » véhiculées par les Groupes ?

Quoi qu'il en soit, il semble bien difficile qu'un Groupe sache « digérer » la sauvagerie, la Solitude, de la personne humaine : tout au plus, peut-il , sans doute ponctuellement, la « manipuler » ? Car qui dit Groupe ne dit pas mort de l'Individu, bien au contraire ! Geneviève

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     "Cette acuité sans pareille est le motif majeur pour redécouvrir Tocqueville, pour célébrer en lui l'un des grands penseurs de la société et de la politique modernes - plus philosophe, plus important, plus profond qu'on ne croyait naguère. Sans doute a-t-il souffert d'avoir été négligé par les intellectuels et les universitaires. Longtemps Tocqueville a été trop modéré pour les radicaux, trop sociologue pour les philosophes, trop littéraire pour les chercheurs en sciences sociales. Ce n'est que ces dernières décennies qu'il a commencé à trouver la place qui lui revient au panthéon de la pensée politique. Dans ce changement de regard, qu'ont mis en lumière des ouvrages comme notamment de Philippe Raynaud, de Serge Audier ou de de Nicolas Baverez, la publication de ses oeuvres complètes a joué un rôle important.
      Parce qu'elle scrute la démocratie, ses ressort, ses avantages, ses fragilités, ses dérives, ses pathologies - sans oublier la tyrannie qui la menace - l'oeuvre de Tocqueville nous concerne plus que jamais."

Le Monde des Livres du 11 Juin 2021  (article de Roger-Pol Droit)

Séances précédentes :

Passion, désir, besoin

La fonction du désir

Le corps, la jouissance et le langage

La jouissance au coeur des contraires

Bilan 2011/2012

Peut-on penser/maîtriser le changement ?

Quelles règles ? Détermination du thème.
Peut-on penser/maîtriser le changement ?
Doit-on connaître pour maîtriser ?
Le changement : contrainte ou choix ?
Que devons-nous changer ?
Qu'est-ce que penser le changement ?
Le rôle de l'intersubjectivité dans la pensée et la maîtrise du changement ?
Changement ou éternel retour ?
Fin du thème : Peut-on penser/maîtriser le changement ?

L'origine de la notion de réalité

L'origine de la notion de réalité
Est-ce qu'on voit ce que l'on croit ou est-ce qu'on croit ce que l'on voit ?
Toute pensée est-elle une réalité ?
Au commencement, était-ce le Verbe ?
La conscience est-elle dans la réalité ?
Le réel est-il intelligible ?
Le réel comme présence ou comme croyance ?
Comment le faux peut-il produire le vrai ?
Le rôle de l'émotion dans la recherche de la vérité ?
L'art permet-il de connaître l'origine de la réalité ?
Peut-on penser l'origine de la réalité ?
Comment peut-on dire qu'une chose est imprévisible ?
Détermination du thème

Quelle est la nature de nos pensées ?

Qu'est-ce qu'une idée ?
Est-ce que la pensée est un processus continu ?
Quelles sont les relations entre le langage et la pensée ?
Comprendre le monde, est-ce le penser ?
Les différents modes de conscience ?
Peut-on penser l'impensable ?
La pensée est-elle réductible à la matière ?
Quel phénomène fonde l'expression "la pensée" ?
Peut-on penser sans croyance ?
Peut-on entraver la liberté de penser ?
Y-a-t-il des liens entre la liberté individuelle et les libertés collectives ?
L'esclave : oui-non ou plus ou moins ? de qui ou de quoi ? ?
La réflexion dégrade-t-elle l'intuition ?
Peut-on définir la conscience ?
Peut-on penser sans langage ?
Peut-on faire un atelier philo sans mots ?
La pensée et le temps ?
La limite du langage ?
Qu'est-ce qui fonde le raisonnable ?
Tout argument est-il recevable ?

Quel "Thème" pour les mois à venir ?
La réalité du temps ?
Dieu ?
Le Dieu des savants ?
D'où je parle ?
N'y-a-t-il pas de l'universel en nous ?
Ce qui est devait-il être ?
Sans sortir de son ego, l'individu peut-il cerner ce qui l'entoure?
L'être et la lettre ?
Dieu est-il incompatible avec la philosophie ?
Sans croyance, l'individu peut-il avancer ?
La transcendance est-elle toujours religieuse ?
nouvelle méthode
Que du bonheur !
Vaut mieux avoir un peu de chaque chose que beaucoup d'une seule !
0n était là avant.
Les valeurs se perdent.
L'immigration est un problème
Oui, mais c'est bien pratique.
J'peux pas, j'ai pas le temps.
Que fait la police ?!
Y-a plus de jeunesse !
Les nôtres avant les autres !
Je tiens à toi !
Le travail, c'est la santé !
Tout se paie !
Mais pas que...
La connerie attire la connerie...
Dans ma vie d'avant...
Bonne Année ?
Toutes choses étant égales par ailleurs
L'homme ne voit pas le péril, il voit le profit
Après la pluie, le beau temps
En son âme et conscience
Pierre qui roule n'amasse pas mousse
Pour qui roules-tu ?
Il est bon de tourner sept fois sa langue dans sa bouche...
Mieux vaut tard que jamais ...
Faire et Défaire
Parler pour ne rien dire
Fais comme chez toi
Le dernier qui parle a toujours raison
C'est l'intention qui compte
Tout fout le camp, ma pauvre dame !
Les nuits sont plus longues que les jours !
La nuit tous les chats sont gris !
Ils se foutent de nous !
On est obligé de marcher !
C'est comme ça !
Il faut boire le vin quand il est tiré
Je ne sais pas si j'irai voter
En définitive, c'est à nous de faire !
Voter, c'est abdiquer!
Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.
Il faut faire ce que l'on dit !
Il ne faudrait pas vieillir !
C'est pourtant pas compliqué !
Ils parlent bien mais que font-ils ?
La lumière est-elle antérieure à la matière ?
On demeure dans l'incertitude
A la va comme j'te pousse
On finira bien par y arriver
Où allons-nous ?
ça fait du bien par où ça passe
Y-a pas le choix !
Y-a pas le temps !
Le savoir, un droit ou un devoir ?
Les apparences sont trompeuses
Qu'est-ce qu'une question ?
Il n'y a pas d'amour heureux
J'en ai rien à foutre !
Quelle valeur a le tabou ?
Le doute empêche-t-il de cultiver la confiance ?
Trouver l'équilibre dans le déséquilibre
Peut-on être scientifique et religieux
Le Néant
Peut-on croire en soi-même ?
De quelle mort parle-t-on ?
C'est quoi les Vacances ?
Pourquoi il-y-a-t-il une multiplicité de réalités ?
L'impunité est-elle légitime ?
Dans quelle mesure une chose existe-telle en soi ?
Si tout est réel, l'imaginaire devient réel
Ne demande pas ton chemin à celui qui le connaît mais à celui qui comme toi le cherche.
L'homme peut-il vraiment s'extraire de la nature ?
Qu'est-ce que le "Je" pour moi ?
De qoi a-t-on peur ?
L'Humour et le Rire
D'où vient notre docilité ?
Faut-il avoir des certitudes ?
L'art est-il nécessaire ?
Réseaux sociaux et liberté d'expression
On est plus libre quand on sait que l'on ne l'est pas que quand on croit qu'on l'est ?
La philosophie peut-elle traiter l'actualité ?
Le monde dans lequel on vit est-il imaginaire ?
Peut-on s'orienter dans la pensée sans faire référence à l'histoire de la philosophie ?
Est-il possible de quitter sa culture d'origine ?
Peut-on apprendre à mourir ?
Qu'est-ce qu'un gouvernement légitime ?
Peut-on aimer quelqu'un sans s'aimer soi-même?
La politique peut-elle s'exercer indépendamment de toute morale ?
Sommes-nous des animaux ?
Comment se construisent les valeurs dans la société contemporaine ?
Que serions-nous sans mémoire ?
Pour qu'un investissement soit réel, ne faut-il pas qu'il implique une perte ?
La culture n'est ni utilitaire, ni vitale, mais un plaisirqui tutoie le loisir
Dans quelle mesure un jugement peut-il signifier mon ignorance ?
La politique a-t-elle pour but le bonheur ?
La justice peut-elle être au-dessus de la politique ?
La politique peut-elle encore sauver le monde ?
Est-ce que tout est langage ?
Le grand nombre d'individus modifie-t-il la pensée personnelle de chacun ?
Pourquoi faire partir sa réflexion philosophique sur l'étonnement ?
Pourquoi faire partir sa réflexion philosophique sur l'étonnement ?
Peut-on avoir une liberté individuelle sans souveraineté collective ?
La philosophie est-elle une pensée au-delà de l'utile ?
Peut-on définir le vrai ?
Qu'est-ce qui nous pousse à penser ce que nous pensons ?
Un idéal est-il humain ?
L'homme cherche-t-il systématiquement à établir l'équilibre ?
L'universel ne réside-t-il que dans les mots ?
Dans quelle mesure avons-nous la possibilité de remettre en cause notre conception du monde ?
Connais-toi toi-même
Quelles différences entre la parole d'un "Maître" et celle d'un quidam ?
Un homme peut-il être réduit à son appartenance à un groupe ?