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Visuel en guise d'illustration de la phrase !

Atelier  Philo

 

Mardi 11 Juin 2019 à 20h30

phrase retenue pour la discussion :

Peut-on croire en soi-même ?

Lieu: L'atypik
10,place Edmond Arnaud (bout de la rue Très-cloîtres) 
Grenoble



Séance précédente

Robert Doisneau - La concierge est chargée d'assurer la garde, l'entretien et la surveillance de l'immeuble auquel elle est attachée

En écho au dernier Atelier Philo  dont le sujet était   "Le Néant"

"Ce qui existe est ce ce que nous percevons. Ce monde réel, donné tout entier avec évidence, ne possède aucune arrière salle, pas de sous-sol ni de grenier où se trouverait tapis d'autres univers, meilleurs ou plus vrais. Autrement dit, la réalité est la réalité, le reste est néant, et le néant n'existe pas."

 "[...] s'affrontent deux grandes catégories de philosophies. Les unes, majoritaires, s'emploient à dévaloriser le réel, le soupconnent d'être trompeur, le jugent imparfait, décevant, vil et veule. S'ouvrant avec Platon et se poursuivant jusqu'à nos jours, cette lignée de penseurs cherche toujours ailleurs, à côté, au-delà... un monde dont la vérité, l'excellence, le degré d'être seraient supérieurs à celui où nous nous débattons. Leur objectif est de refaire le monde, en prenant appui sur l'idéal, et de transformer le réel."

       A l'opposé, ceux qui dénoncent ces rêveries. Moins nombreux, mais non moins résolus, les philosophes du réel "sans double", comme disait Clément Rosset, se donnent pour tâche de dissiper les illusions, de nettoyer les fantômes qui nous détournent du seul monde existant et nous empêchent de le voir dans sa nudité, son tragique et sa magnificence. Nous ramener au réel, dissoudre ce qui le travestit, parures de mots ou délires moralisants, telle est l'ambition de ces philosophes.Leur but n'est pas de construire des systèmes pour condamner ce qui existe, mais de nous inciter au contraire à nous en "contenter", au double sens de "ne pas rêver d'autre chose et de "en éprouver de la joie"

       ... Volonté d'en finir avec les chimères de la métaphysique 

 

Roger-Pol Droit - Penser le réel, et rien d'autre - article du monde des Livres du 07/06/2019 à propos du livre de Santiago Espinosa L'impensé, inactualité de Parménide éd. Encre Marine Geneviève

En écho à la réaction de Stéphane, je fait cette remarque:

je trouve que ce texte de Roger Pol-Droit procède plus de la caricature que d'une pensée honnête, personne, de Platon à Hegel n'a défendu une pluralité de monde, et il est facile de nommer "chimère" ce que l'on ne comprend pas, à savoir l'idéal; si, de Platon à Hegel, il ne s'agissait que de chimère, non seulement personne n'aurait pu rien en dire, mais personne n'aurais jamais pu non plus rien y comprendre! L'intelligibilté du discours prouve la possibilité du discours. Ce que dit Roger Pol-Droit m'apparait comme un petit succédané de Nietzsche; déclarer que le discours est chimérique, d'accord, encore faut il l'expliciter sérieusement, ce qu'il ne fait pas du tout. La critique de la métaphysique de Wittgenstein porte, parce qu'il argumente, mais je ne saurait me satisfaire de pétition de principe, qui sans aucune argumention et de manière finalement tout à fait arbitraire rejette des pensées tout a fait dignes de considérations. David

je ne peux m'empêcher de réagir à ça (et puiis aussi nous avons une panne de serveur)

"Ce qui existe est ce ce que nous percevons. Ce monde réel, donné tout entier avec évidence, ne possède aucune arrière salle, pas de sous-sol ni de grenier où se trouverait tapis d'autres univers, meilleurs ou plus vrais. Autrement dit, la réalité est la réalité, le reste est néant, et le néant n'existe pas." 

Quel prétention incroyabe de l'humanité,  de ne croire et de se limiter qu'à ce qu'il voit pas avec ses yeux qui ne sont que deux, et qui ne tournent même pas autant que le peuvent ceux d' un insecte.

Quel aveuglement que se limiter à ce que leur esprit apréhende au moment M, alors même que leurs deux petits yeux voient déjà ce que l'esprit n'a pas encore compris.

Et quel ridicule posture de considérer que les idées sont je ne sais quelle description qu'en font les neurosciences- avec leur instruments d'investigation aussi grossiers que des aiguilles à tricoter- alors qu'elles ont tant de sens et nous éclairent afin de justement de voir au delà, et j'en veux pour preuve les découvertes scientifiques directement issues d'intuitions et de raisonnements.

Je ne sais pas qui est cet auteur, et quel intétrêt il y a à disqualifier les penseurs en nommant leurs idées rêveries, à part installer une dictature de l'établi, une conservatisme utlime, à l'image de notre société actuelle qui interdit par la loi d'interroger l'histoire, de critiquer des livres, et d'avoir une opinion. 

Sans être un fin connaisseur de l'épistémologie, il me semble que ce n'est pas Platon qui s'est le plus planté. Les 'matérialistes'  des origines, je pense a son successeur Aristote ou à Hipoccrates pour rester dans la même culture, tentant de raisonner dans leur réel ont produit, eux, des énormités parfaitement ridicules. Stéphane

En réponse à Stéphane et David

Est-ce qu'il n'y aurait pas confusion entre « être » et « exister » ? On peut très bien émettre l'hypothèse, à la manière du scientifique qui travaille à la fois avec l'intuition et le raisonnement, que le néant « est ». On peut, aussi, avant toute vérification, démonstration rationnelle, l'intégrer à sa démarche de vie sachant que cela implique que soit donnée une valeur (au sens d'estimation) équivalente au monde de la « la Pensée » et à celui de l' « Action » : je peux avoir l'intuition, je peux penser que le néant « est », mais quelle « action » puis-je avoir sur ce « monde » ? Et que va changer ce choix ? Si ce n'est pas une question d ' « action » - qui est le monde de l'existence – alors, de quoi s'agit-il ? Pourquoi sa remise en cause provoque-t-elle tant d'émotions ?

En fait, l'auteur ne veut-il pas préciser, que pour être efficients nos actes ne peuvent « s'appuyer » que ce que nous « percevons », ce qui n'exclut pas, tout d'abord la pensée, et ensuite que nous ayons conscience que d'autres éléments interfèrent, inconnus de moi (inconscients), non qualifiables, me dépassant : somme toute comme des « fantômes » !. De toutes façons, le monde de la « perception » ne serait-il pas le seul monde sur lequel nous puissions organiser notre « prise » ou notre « dé-prise » ? Mais rien n'interdit, il est vrai, de préférer l'ombre à la proie ! A mes risques et périls ! Geneviève

il semblerait que le néant passionne ...

Concernant la pluralité des monde, je pense qu'il fait allusion aux récentes hypothèse des physiciens, et pas à des concepts philosophiques.

Concernant les théories, une théorie valide scientifiquement, doit ête réfutable, donc il ne s'agit probablment pas de théories scientifiques proprement dites (physiciens, help!) Des chimères donc.

A propos du coté supposé sombre du néant, rappelons nous que la vie est indisosciée d'un perpétuel aller et retour entre le vide et le plein, ce cycle vie-mort est à tous ses niveaux (univers, especes, être, respirant, cellules, etc ), et me semble constituant  inséparable de ce que nous sommes. Y voir un coté sombre est  un travers  (occidental ?)

Il en est aussi ainsi de la connaissance : absolue un temps obsolete le jour suivant, et entre les deux, chimérique ?.Une chimère toute lumineuse il me semble, et qui ne ressemble en rien a un erzatz (il fallait que je place ce joli mot) Stéphane

Je n'étais pas là lors de la discussion sur le néant,

et j'ai de la peine à prendre part à ce débat,

mais je m'interroge pour savoir si la notion d'absence a été envisagée.

De la même façon qu'un trou est l'abscence de matière qui l'entoure

le néant pourrait être l'abscence de ce l'on connaît exister 

et qui donc se définit par ce qu'il y a au delà.

Une analogie différente peut-elle être faite avec l'anti matière

que l'on ne voit pas exister mais qui est conceptualisée ?

La théorie de la symétrie fait exister le concept du contraire des choses.

La symétrie de l'existant serait donc le néant ?

Ceci n'est pas forcément ma pensée mais il y a une logique a cela. Jean-Pierre

Il est normal que le néant clive ...Le compromis consensuel est difficile . On ne saurait dire néant moins...Ce qui anéantirait le concept de néant … Patrick



 

 

L’ATELIER PHILO… ?

Historiquement, « l’atelier philo » s’inscrit à la fois dans la continuité et la rupture des « cafés philo » des années 1995-2005.

-          Dans la continuité, car il ne s’agit pas de conférence, ni d’exposé, (même suivi d’un débat), de la part de quelqu’un qui, possesseur d’un savoir, viendrait le transmettre ; chaque participant, quelle que soit sa compétence, s’exerce à exprimer son propre point de vue, sur lequel il permet ainsi, à chacun, d’opérer un travail de compréhension et de critique.

-          Dans la rupture aussi, par conséquent, car ce travail en commun devient l’aspect principal de l’atelier.

 A noter : Maintenant, le sujet tiré au sort vaudra pour la fois suivante et sera annoncé ; chacun peut ainsi y réfléchir avant la séance.

Séances précédentes :

Passion, désir, besoin

La fonction du désir

Le corps, la jouissance et le langage

La jouissance au coeur des contraires

Bilan 2011/2012

Peut-on penser/maîtriser le changement ?

Quelles règles ? Détermination du thème.
Peut-on penser/maîtriser le changement ?
Doit-on connaître pour maîtriser ?
Le changement : contrainte ou choix ?
Que devons-nous changer ?
Qu'est-ce que penser le changement ?
Le rôle de l'intersubjectivité dans la pensée et la maîtrise du changement ?
Changement ou éternel retour ?
Fin du thème : Peut-on penser/maîtriser le changement ?

L'origine de la notion de réalité

L'origine de la notion de réalité
Est-ce qu'on voit ce que l'on croit ou est-ce qu'on croit ce que l'on voit ?
Toute pensée est-elle une réalité ?
Au commencement, était-ce le Verbe ?
La conscience est-elle dans la réalité ?
Le réel est-il intelligible ?
Le réel comme présence ou comme croyance ?
Comment le faux peut-il produire le vrai ?
Le rôle de l'émotion dans la recherche de la vérité ?
L'art permet-il de connaître l'origine de la réalité ?
Peut-on penser l'origine de la réalité ?
Comment peut-on dire qu'une chose est imprévisible ?
Détermination du thème

Quelle est la nature de nos pensées ?

Qu'est-ce qu'une idée ?
Est-ce que la pensée est un processus continu ?
Quelles sont les relations entre le langage et la pensée ?
Comprendre le monde, est-ce le penser ?
Les différents modes de conscience ?
Peut-on penser l'impensable ?
La pensée est-elle réductible à la matière ?
Quel phénomène fonde l'expression "la pensée" ?
Peut-on penser sans croyance ?
Peut-on entraver la liberté de penser ?
Y-a-t-il des liens entre la liberté individuelle et les libertés collectives ?
L'esclave : oui-non ou plus ou moins ? de qui ou de quoi ? ?
La réflexion dégrade-t-elle l'intuition ?
Peut-on définir la conscience ?
Peut-on penser sans langage ?
Peut-on faire un atelier philo sans mots ?
La pensée et le temps ?
La limite du langage ?
Qu'est-ce qui fonde le raisonnable ?
Tout argument est-il recevable ?

Quel "Thème" pour les mois à venir ?
La réalité du temps ?
Dieu ?
Le Dieu des savants ?
D'où je parle ?
N'y-a-t-il pas de l'universel en nous ?
Ce qui est devait-il être ?
Sans sortir de son ego, l'individu peut-il cerner ce qui l'entoure?
L'être et la lettre ?
Dieu est-il incompatible avec la philosophie ?
Sans croyance, l'individu peut-il avancer ?
La transcendance est-elle toujours religieuse ?
nouvelle méthode
Que du bonheur !
Vaut mieux avoir un peu de chaque chose que beaucoup d'une seule !
0n était là avant.
Les valeurs se perdent.
L'immigration est un problème
Oui, mais c'est bien pratique.
J'peux pas, j'ai pas le temps.
Que fait la police ?!
Y-a plus de jeunesse !
Les nôtres avant les autres !
Je tiens à toi !
Le travail, c'est la santé !
Tout se paie !
Mais pas que...
La connerie attire la connerie...
Dans ma vie d'avant...
Bonne Année ?
Toutes choses étant égales par ailleurs
L'homme ne voit pas le péril, il voit le profit
Après la pluie, le beau temps
En son âme et conscience
Pierre qui roule n'amasse pas mousse
Pour qui roules-tu ?
Il est bon de tourner sept fois sa langue dans sa bouche...
Mieux vaut tard que jamais ...
Faire et Défaire
Parler pour ne rien dire
Fais comme chez toi
Le dernier qui parle a toujours raison
C'est l'intention qui compte
Tout fout le camp, ma pauvre dame !
Les nuits sont plus longues que les jours !
La nuit tous les chats sont gris !
Ils se foutent de nous !
On est obligé de marcher !
C'est comme ça !
Il faut boire le vin quand il est tiré
Je ne sais pas si j'irai voter
En définitive, c'est à nous de faire !
Voter, c'est abdiquer!
Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.
Il faut faire ce que l'on dit !
Il ne faudrait pas vieillir !
C'est pourtant pas compliqué !
Ils parlent bien mais que font-ils ?
La lumière est-elle antérieure à la matière ?
On demeure dans l'incertitude
A la va comme j'te pousse
On finira bien par y arriver
Où allons-nous ?
ça fait du bien par où ça passe
Y-a pas le choix !
Y-a pas le temps !
Le savoir, un droit ou un devoir ?
Les apparences sont trompeuses
Qu'est-ce qu'une question ?
Il n'y a pas d'amour heureux
J'en ai rien à foutre !
Quelle valeur a le tabou ?
Le doute empêche-t-il de cultiver la confiance ?
Trouver l'équilibre dans le déséquilibre
Peut-on être scientifique et religieux
Le Néant