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 La demeure du chaos

 

 

Atelier  Philo

 

Mardi  5 Février 2021 à 20h30 

phrase retenue pour la discussion :

Peut-on définir le "vrai"  ?

Reprise de tous les Ateliers par INTERNET

 

Lieu de réunion habituel : L'atypik
10,place Edmond Arnaud (bout de la rue Très-cloîtres) 
Grenoble


Ci-dessous, un "écho" de l'Atelier précédent !!!

Séance précédente

L’ATELIER PHILO… ?

Historiquement, « l’atelier philo » s’inscrit à la fois dans la continuité et la rupture des « cafés philo » des années 1995-2005.

-          Dans la continuité, car il ne s’agit pas de conférence, ni d’exposé, (même suivi d’un débat), de la part de quelqu’un qui, possesseur d’un savoir, viendrait le transmettre ; chaque participant, quelle que soit sa compétence, s’exerce à exprimer son propre point de vue, sur lequel il permet ainsi, à chacun, d’opérer un travail de compréhension et de critique.

-          Dans la rupture aussi, par conséquent, car ce travail en commun devient l’aspect principal de l’atelier.

 

ECHO......

Essai de compte rendu de notre débat distanciel du 19 janvier 2021  /Participants au compte rendu : Jacques, en noir /Geneviève, en rouge et vert / Jean Pierre, en bleu

La philosophie est-elle une pensée au-delà de l’utile ?

Proposé par Jacques pour cette séance,

J’aurais dû dire « une activité de penser » du delà de l’utile.

- Le philosophe transforme son désir de telle ou telle chose en désir de penser son désir et ce qui le construit – l’utilité et le désir sont difficilement dissociables.

La question est alors de savoir ce qui est utile ...

                Utile pour la personne en tant que philosophe  (pas pour la personne en tant que telle) :  /  « Penser son désir, viens-tu de dire ».... !!! ( j'ajouterai : est-ce possible ?)

 Est utile ce qui est utilisé , par qui ? Par le sujet qui est par définition subjectf.

> Débattre collectivement d'une limite qui est par définition subjective

  • ... Ce qui est utile pour l’un n’est pas forcément utile pour l’autre. Par exemple, le choix de tel ou tel sujet, et plus encore sa formulation de telle ou telle manière. Le collectif nous conduit à réduire notre pensée individuelle à un accord collectif sur le sujet qui va nous permettre de construire notre activité de penser pour produire de la pensée.

  • Dans la démarche philosophique , on ne s'arrête pas aux réponses qui peuvent être plurielles mais, par l'analyse, par les questions, on essaie de répertorier toutes les réponses possibles. (il n'y a donc ni réduction de l'individuel, ni accord collectif)

Chacun donc accepte de réduire sa pensée à celle d’un collectif. Si nous poussons les choses à l’extrême, c’est le débat sur le choix du sujet et sa formulation qui devrait durer deux heures.

L’utilité est une notion socio-déterminée lorsque nous sommes en groupe.

La proposition peut-être pensée par Jacques aurait pu être :

chacun peut-il proposer une extension au delà de la pensée qu'il utilise en philosophie pour permettre à tous de philosopher sur ce qui est une extension pour lui ?

Dans ce cas on ne réduit pas sa pensée à celle d'un collectif mais on l'étend avec le collectif.

  C'est tout le travail de l'Atelier. La proposition du sujet est faite par une « personne » qui a « son paysage mental » l'amenant à une formulation spécifique. Aux « participants », au moment de l'Atelier, par la réflexion, de retrouver ce « paysage "

La formulation de mon sujet se modifie donc grandement ? Pour penser au-delà de l’utile, la philosophie ne peut-elle être que le développement d’une pensée individuelle et « pour-soi », au-delà l’utile.

La fonction du café philo est alors de faire partager et de confronter sa pensée individuelle à celle des autres.

  « et non l' affrontement ? »: Oui, c'est vrai la mode est à « l'apaisement » !!! comme si la Raison était le seul élément en jeu dans l'exercice de la pensée ! L'irrationnel est là, non seulement comme moyen de connaissance mais comme partie prenante du processus de la pensée : l'affrontement n'est-il pas, parfois, le moyen de faire sortir ce qui se « cache » derrière les fagots, faire sortir le « loup du bois » et qui sur-détermine la parole ?

Il reste que l'affrontement suppose des relations de « confiance » et non de « pouvoir »

Le bon et le mauvais. L’imperfection de la formulation de mon sujet, m’a permis de faire avancer la précision de ma pensée. Je vous en remercie. Lorsqu’il me vient un sujet à l’idée, c’est une chose qui me parait très intéressante « pour moi », maisj’oublie les présupposés qu’il implique ou le sous-tendent.

C'est tout entier, et le seul, travail de l'Atelier : mettre à jour les présupposés pour déterminer si la question a un sens et quels sens ! Tout sujet, quelle que soit sa formulation, implique cet examen.

Nous sommes bien dans le questionnement, dans toutes les mises à plat des diverses réponses possibles, et absolument rien de plus : c'est « l'accaparement » d'une réponse qui explique le glissement hors du champ philosophique.

Démarrer l'Atelier sur une « Réponse » à la question semble donc une aberration.

Par exemple celui qui est évident pour moi : L’activité de penser qui est celle du philosophe ne peut être qu’individuelle - si nous pouvons nous prêter nos affaires, nous ne pouvons pas échanger nos neurones.

Bonne journée

Jacques

La formulation de mon sujet se modifie donc grandement ? Pour penser au-delà de l’utile, la philosophie ne peut-elle être que le développementd’une pensée individuelle et « pour-soi », au-delà l’utile.

Par exemple celui qui est évident pour moi : L’activité de penser qui est celle du philosophe ne peut être qu’individuelle - si nous pouvons nous prêter nos affaires, nous ne pouvons pas échanger nos neurones.

*Nous voilà donc revenus au sujet de base, tel qu'il est formulé :

La philosophie est-elle une activité de pensée au-delà de l'utile ?

(sauf que « l'activité » est devenue, dans la formulation, « un développement » cf. la production d'un système à la Hegel))

 

 *En partant des mots employés c'est le mot utile qui perturbe.

> > Est utile ce qui est utilisé , par qui ? Par le sujet qui est par définition subjectif.

> > Débattre collectivement d'une limite qui est par définition subjective

est par essence compliqué , car la discussion se veut elle objective.

> > Où est donc cette limite de l'utile pour nous tous ?

> > C'est un faux fuyant insaississable qui recule comme l'horizon quand on s'en rapproche .

Cette limite de l'utile va s'enfuir à chaque utilisation de la philosophie .

Plus je l'utilise, plus elle est utile , plus son "au delà" s'en va.

> > Que reste-t-il comme utilité au delà de l'utile ?

L'au delà de l'utile existe-t-il en philosophie ?

!

Par contre elle permet d'accéder à une réflexion sur la philosophie elle-même.

> > Qu'est ce que la philosophie objet de réflexion ?

Qu'est-ce que la philosophie pour le sujet qui réfléchit ?

Pourquoi chercher une limite et un au delà à la philosophie ?

Les réponses sont parfois dans les questions.

> > Chez les vieux sages , les gens rentraient avec une question

et en ressortaient avec trois autres !

Mais ils avaient mieux compris le sens de leur question .

Apprendre et comprendre par les questions résume un peu 

le questionnement philosophique.

*Il ne s'agit plus, en rien, alors, de « philosophe », d'un être désirant

Il s'agit de « la philosophie »

Et qui plus est : « en tant qu' « activité de pensée »

Mais, la philosophie est-elle une activité de pensée ?

Ne serait-elle pas plutôt « un Espace », ouvert à tous les possibles, permettant à une personne « une activité de pensée », spécifique, qui serait « un savoir faire », dont la fonction se limiterait à travailler, avec un seul repère, une seule valeur, « la cohérence », un matériau qu'il est convenu d'appeler une question, une parole ?

Cet « Espace », se situant dans le champ de la connaissance, le partager avec d'autres personnes, dans une relation de confiance et non de pouvoir, n'est-ce pas se donner les moyens de préserver « la cohérence » de sa pensée, de ses propos toujours menacés par un irrationnel aux intérêts incontrôlables ?

De plus, en quoi cet « Espace » se situant en dehors du champ de l'action, lieu du rapport à la matière, à une certaine extériorité, d'où n'émergera donc aucune prescription, peut-il avoir quelque chose à voir avec « l'utilité » ? Utile, certainement pas au sens de « profit » mais pourquoi pas au sens de « précieux », pour sauvegarder la claire voyance de mon regard ?

* ce qui a été reformulé en compte rendu

Séances précédentes :

Passion, désir, besoin

La fonction du désir

Le corps, la jouissance et le langage

La jouissance au coeur des contraires

Bilan 2011/2012

Peut-on penser/maîtriser le changement ?

Quelles règles ? Détermination du thème.
Peut-on penser/maîtriser le changement ?
Doit-on connaître pour maîtriser ?
Le changement : contrainte ou choix ?
Que devons-nous changer ?
Qu'est-ce que penser le changement ?
Le rôle de l'intersubjectivité dans la pensée et la maîtrise du changement ?
Changement ou éternel retour ?
Fin du thème : Peut-on penser/maîtriser le changement ?

L'origine de la notion de réalité

L'origine de la notion de réalité
Est-ce qu'on voit ce que l'on croit ou est-ce qu'on croit ce que l'on voit ?
Toute pensée est-elle une réalité ?
Au commencement, était-ce le Verbe ?
La conscience est-elle dans la réalité ?
Le réel est-il intelligible ?
Le réel comme présence ou comme croyance ?
Comment le faux peut-il produire le vrai ?
Le rôle de l'émotion dans la recherche de la vérité ?
L'art permet-il de connaître l'origine de la réalité ?
Peut-on penser l'origine de la réalité ?
Comment peut-on dire qu'une chose est imprévisible ?
Détermination du thème

Quelle est la nature de nos pensées ?

Qu'est-ce qu'une idée ?
Est-ce que la pensée est un processus continu ?
Quelles sont les relations entre le langage et la pensée ?
Comprendre le monde, est-ce le penser ?
Les différents modes de conscience ?
Peut-on penser l'impensable ?
La pensée est-elle réductible à la matière ?
Quel phénomène fonde l'expression "la pensée" ?
Peut-on penser sans croyance ?
Peut-on entraver la liberté de penser ?
Y-a-t-il des liens entre la liberté individuelle et les libertés collectives ?
L'esclave : oui-non ou plus ou moins ? de qui ou de quoi ? ?
La réflexion dégrade-t-elle l'intuition ?
Peut-on définir la conscience ?
Peut-on penser sans langage ?
Peut-on faire un atelier philo sans mots ?
La pensée et le temps ?
La limite du langage ?
Qu'est-ce qui fonde le raisonnable ?
Tout argument est-il recevable ?

Quel "Thème" pour les mois à venir ?
La réalité du temps ?
Dieu ?
Le Dieu des savants ?
D'où je parle ?
N'y-a-t-il pas de l'universel en nous ?
Ce qui est devait-il être ?
Sans sortir de son ego, l'individu peut-il cerner ce qui l'entoure?
L'être et la lettre ?
Dieu est-il incompatible avec la philosophie ?
Sans croyance, l'individu peut-il avancer ?
La transcendance est-elle toujours religieuse ?
nouvelle méthode
Que du bonheur !
Vaut mieux avoir un peu de chaque chose que beaucoup d'une seule !
0n était là avant.
Les valeurs se perdent.
L'immigration est un problème
Oui, mais c'est bien pratique.
J'peux pas, j'ai pas le temps.
Que fait la police ?!
Y-a plus de jeunesse !
Les nôtres avant les autres !
Je tiens à toi !
Le travail, c'est la santé !
Tout se paie !
Mais pas que...
La connerie attire la connerie...
Dans ma vie d'avant...
Bonne Année ?
Toutes choses étant égales par ailleurs
L'homme ne voit pas le péril, il voit le profit
Après la pluie, le beau temps
En son âme et conscience
Pierre qui roule n'amasse pas mousse
Pour qui roules-tu ?
Il est bon de tourner sept fois sa langue dans sa bouche...
Mieux vaut tard que jamais ...
Faire et Défaire
Parler pour ne rien dire
Fais comme chez toi
Le dernier qui parle a toujours raison
C'est l'intention qui compte
Tout fout le camp, ma pauvre dame !
Les nuits sont plus longues que les jours !
La nuit tous les chats sont gris !
Ils se foutent de nous !
On est obligé de marcher !
C'est comme ça !
Il faut boire le vin quand il est tiré
Je ne sais pas si j'irai voter
En définitive, c'est à nous de faire !
Voter, c'est abdiquer!
Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.
Il faut faire ce que l'on dit !
Il ne faudrait pas vieillir !
C'est pourtant pas compliqué !
Ils parlent bien mais que font-ils ?
La lumière est-elle antérieure à la matière ?
On demeure dans l'incertitude
A la va comme j'te pousse
On finira bien par y arriver
Où allons-nous ?
ça fait du bien par où ça passe
Y-a pas le choix !
Y-a pas le temps !
Le savoir, un droit ou un devoir ?
Les apparences sont trompeuses
Qu'est-ce qu'une question ?
Il n'y a pas d'amour heureux
J'en ai rien à foutre !
Quelle valeur a le tabou ?
Le doute empêche-t-il de cultiver la confiance ?
Trouver l'équilibre dans le déséquilibre
Peut-on être scientifique et religieux
Le Néant
Peut-on croire en soi-même ?
De quelle mort parle-t-on ?
C'est quoi les Vacances ?
Pourquoi il-y-a-t-il une multiplicité de réalités ?
L'impunité est-elle légitime ?
Dans quelle mesure une chose existe-telle en soi ?
Si tout est réel, l'imaginaire devient réel
Ne demande pas ton chemin à celui qui le connaît mais à celui qui comme toi le cherche.
L'homme peut-il vraiment s'extraire de la nature ?
Qu'est-ce que le "Je" pour moi ?
De qoi a-t-on peur ?
L'Humour et le Rire
D'où vient notre docilité ?
Faut-il avoir des certitudes ?
L'art est-il nécessaire ?
Réseaux sociaux et liberté d'expression
On est plus libre quand on sait que l'on ne l'est pas que quand on croit qu'on l'est ?
La philosophie peut-elle traiter l'actualité ?
Le monde dans lequel on vit est-il imaginaire ?
Peut-on s'orienter dans la pensée sans faire référence à l'histoire de la philosophie ?
Est-il possible de quitter sa culture d'origine ?
Peut-on apprendre à mourir ?
Qu'est-ce qu'un gouvernement légitime ?
Peut-on aimer quelqu'un sans s'aimer soi-même?
La politique peut-elle s'exercer indépendamment de toute morale ?
Sommes-nous des animaux ?
Comment se construisent les valeurs dans la société contemporaine ?
Que serions-nous sans mémoire ?
Pour qu'un investissement soit réel, ne faut-il pas qu'il implique une perte ?
La culture n'est ni utilitaire, ni vitale, mais un plaisirqui tutoie le loisir
Dans quelle mesure un jugement peut-il signifier mon ignorance ?
La politique a-t-elle pour but le bonheur ?
La justice peut-elle être au-dessus de la politique ?
La politique peut-elle encore sauver le monde ?
Est-ce que tout est langage ?
Le grand nombre d'individus modifie-t-il la pensée personnelle de chacun ?
Pourquoi faire partir sa réflexion philosophique sur l'étonnement ?
Peut-on avoir une liberté individuelle sans souveraineté collective ?
La philosophie est-elle une pensée au-delà de l'utile ?