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Bistrot et culture

 

 

Atelier  Philo

 

 Mardi 26 Mai 2021 à 20h30 

phrase retenue pour la discussion :

 

Quelles différences entre la parole d'un "Maître"

et celle d'un quidam ?

 

Reprise de tous les Ateliers par INTERNET

 

Lieu de réunion habituel : L'atypik
10,place Edmond Arnaud (bout de la rue Très-cloîtres) 
Grenoble


Ci-dessous, un "écho" de l'Atelier précédent !!!

Séance précédente

L’ATELIER PHILO… ?

Historiquement, « l’atelier philo » s’inscrit à la fois dans la continuité et la rupture des « cafés philo » des années 1995-2005.

-          Dans la continuité, car il ne s’agit pas de conférence, ni d’exposé, (même suivi d’un débat), de la part de quelqu’un qui, possesseur d’un savoir, viendrait le transmettre ; chaque participant, quelle que soit sa compétence, s’exerce à exprimer son propre point de vue, sur lequel il permet ainsi, à chacun, d’opérer un travail de compréhension et de critique.

-          Dans la rupture aussi, par conséquent, car ce travail en commun devient l’aspect principal de l’atelier.

 

ECHO..... Connais-toi  toi-même !

 

 

« Connais-toi toi-même » / « Je pense, donc je suis » / «  Je, est un autre »

N'est-ce pas une gageure que de vouloir faire partir sa réflexion sur ces courtes phrases, ces citations, tant pèse sur elles le poids de la Culture ? Rabâchées de générations en générations comme « un savoir clos », investies comme des leimotivs, il semble bien difficile de « briser » le paysage mental dans lequel elles se sont insérées . D'ailleurs, le voulons-nous vraiment ? Peut-être nous rassurent-elles à un point tel qu'elles effacent tout désir d'analyse : « on a tout dit, s'écriera très vite Jacques ! ». La philosophie ne saurait être seulement une histoire d'intellect, contrairement à ce qu'il est coutume de croire ! Et pourtant...

Et pourtant, il faut parvenir à sortir de ce monde figé si nous voulons échapper au leurre qui pourrait bien avoir pour principale fonction de faire de nous, des « objets », de simples « réceptacles » qui reçoivent une bonne parole [Olivier]. Cela, d'autant plus, que si nous suivons la parole du philosophe contemporain Adorno :  « L'artiste n'est pas tenu de comprendre sa propre œuvre. », nous pouvons très bien aller jusqu'à déposséder Socrate (Platon ne l'a-t-il pas plus ou moins fait ?) de sa pensée, pour nous l'approprier, nous, hommes du XXIème siècle, hommes dont le souci est, peut-être, plus le bien-être existentiel de l'individu [Laurent] que la gestion collective de la société.[Olivier]. Qui parle ?

Reste que le problème demeure entier, le même, et ce à deux niveaux.

Le premier est que nous sommes face à des MOTS, rien de plus : de quoi je parle ?

« Connais - toi » / «Toi- même » :

Qu'est-ce à dire ? Les définitions peuvent être plurielles : les mots et les concepts ont une histoire [Régis].D'où je parle ?

La connaissance ? Connaître, est-ce « lever le voile » sur des « idées » présentes en nous ? Mais, cette présence est-elle assurée, cautionnnée, par une transcendance, un Dieu, un absolu  , ou bien, n'est-elle que le résultat d'une « Construction » à partir de ce que fournit l'expérience ?

L'enjeu de la réponse est important puisque :

Dans le premier cas, celui des idées innées, la perspective métaphysique, qui fait du [TOI] une substance, (substrat ?) « soumet » l'homme, qui ne doit pas se prendre pour un dieu : ne lui reste plus, en effet, qu'une préoccupation : celle de savoir s'effacer, en quelque sorte.

Tandisque, dans le deuxième cas, celui d'une construction, la perspective ne dépasse pas la condition de l'homme : ou bien l'individu va créer, à partir de l'expérience, son monde de valeurs et ce, en totale liberté ; il va créer « son essence » [ TOI ] (existentialisme)essence qui peut être prise comme « point fixe » assurant la permanence exigée, peut-être, par une construction [Laurent], [Olivier] (à moins qu'il ne s'agisse que de mémoire, ce qui permet d'envisager l'évolution [Geneviève] . Donner un sens reste la préoccupation principale.

ou bien, l'individu, inconcevable hors de l'ensemble social qui construit et inscrit en lui [TOI] ses valeurs, ne peut ignorer ces dernières s'il veut rester « un acteur » de sa vie (matérialisme) [Olivier]. Mais comment va-t-il accéder à ce [TOI] ? Le regard des autres ? [Laurent]

[TOI] -Toi-même ? est-il tout à fait un objet possible du sujet connaissant ? Puis-je être à la fois objet et sujet ? Quel est le rôle du sujet dans le processus de connaissance ? S'agit-il d'une « connaissance » ou d'une « conscience » ? Quel rapport entre les deux ? La conscience est-elle la condition (antiquité) ou le fondement de la connaissance (Descartes)? Mais la conscience est-elle une « chose » à l'intérieur du sujet ou « une relation » maintenant un écart entre le sujet et l'objet, la faisant donatrice de sens (phénoménologie) ? Principal, peut-être, le message de Socrate, parlant sur la place publique : « Rien n'est jamais acquis ! » Geneviève

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Ce n'est pas le fait de croire dans l'escence propre à la conscience, ni dans un tel fait. C'est de vivre dans une collectivité, une société ou en fait l'escence peut au sens existencialiste être réduite au néant, non pas à un néant qui serait réel. Mais en fait parce qu'il n'y a plus chez l'individu aucun dialogue intérieur, ni reconnaissance de sa nature spirituelle, ni même volonté de reconnaître son âme. Elle pourrait être là ou pas, on ne s'en sert plus !! 

        C'est ce dialogue biaisé, individualiste qui a amené Sartre, à partir des temps modernes et cela veut tout dire, à ne plus considérer que prouver l'existence de Dieu ou des âmes ait un sens. Parce que l'escence, on ne s'en sert pas ù

       Et là il n'y a plus besoin de chercher à se connaître soi-même quand la société fournie elle-même les modèles alternatifs à suivre. On doit devenir ce que l'on nous montre. Jouer un rôle extérieur pour qu'à l'intérieur, on reste endormis !  La société du spectacle est permanente, elle a endormie les âmes !

        C'est sur ce point, comme disait Régis que l'on ne peut pas comparer notre monde moderne à la position des tragiques, des anciens grexs ! Nietzsche a essayé de réveiller les hommes mais dans une dialectique ou il acomis trop d'érreurs conceptuelles !

        Le plus oncroyable, et sur ce point, vous devriez vous poser des questions sur la nature même de vos sociétés. C'est que l'on nous donne des modèles et des roles

extériorisés. Que l'on nous transformes en de faux Héros rien que par la mode. Quand je parlais de l'ancien monde Grec, des ansiens mythes avec quelque'un que vous connaissez tous. Il me repondait que le temps des Héros était passé, qu'il était mort. Dans la légende des siècles et des archétypes, effectivement la révolution de Solon à Athène qui établie l'Agora, le marché, la propriété mais aussi la démocratie met fin aux anciens mythes et archétypes des Héros. C'est juste un conte, une référence du passé. La société sort de cette enfance, mais pour produire quels adultes ? 

         Une conscence moderne qui est ordonnée, mise en forme et établie par le Capital qui ordonne et met en scène la société du spectacle. Voulà ou nous sommes. Il n'y a plus création de Dieu, on l'a oublié, on s'en fout. Il n'y a plus royaume ou tout être reviendrait à suivre la volonté du créateur, on ne s'en occupe plus. LEs nouveaux dieux passent sur la télé à 20 H 00 ! Dans ce modèle, il n'y a aucun dialogue ntérieur. Il y a accumulation des connaissances, mais il n'y a plus aucune recherche de soi ni connaissance de soi !

         Mais y a t"il alors participation à un monde qui nous est alors donné, ou continuité du spectacle organisée par la marchandise crculante et la fixité du capital ?

        Si l'!Agora ne vaut même pas mieux sur internet que dans les débats télévisés, Y a t"il encore réellement une démocratie ? Voilà les questions que je me pose ! Olivier

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 Conscience d'avoir conscience

Penser avec, penser sur soi-même

Font partie des définitions de la conscience.

Si moi sujet je pense l'objet

prenons l'arbre de Jacques.

J'ai conscience de l'arbre car ma pensée se fait avec l'arbre.

Mais le loup a aussi la conscience qu'il peut

saisir le mouton pour le manger,

la gazelle la conscience qu'elle doit courir

pour ne pas être manger par le lion.

Ce niveau de conscience est partagé par beaucoup

d'animaux sur terre, et surtout par les mammifères.

Mais la conscience ne se résume pas à ce niveau là.

Si l'objet de ma pensée devient moi-même le sujet .

Ma pensée devient récursive

car la conséquence agit sur la cause de l'effet,

le sujet se retourne sur lui-même.

Ce phénomène est souvent une source d'amplification.

Je pense avec moi-même et je pense sur moi-même

en pleine conscience.

Tout est en moi et je n'ai besoin de nul apport extérieur

pour faire fonctionner ma conscience

L'image de l'arbre que j'ai vu, pensé et dont j'ai pris conscience

m'appartient et fait partie de moi.

Elle me construit.

L'hypothèse que cette image reste extérieure

et ne nous appartienne pas peut être explorée.

Mais comment se construire si l'on est habité que d'extérieur.

Comment avoir une confiance en soi ?Si rien n'est a soi

Comment avoir une estime de soi ?Si rien n'est à moi, qui est moi ?

Comment avoir une conscience de soi?Si moi je suis extérieur à moi,

Si l'on ne se construit pas en s'appropriant

les images que l'on a saisit en conscience.

Ces images sont subjectives et ce sont elles qui vont aider

à construire le sujet.

Cette hypothèse de vivre de l'extériorité sans s'approprier

les images saisies par le sujet ne me paraît pas correspondre

avec le fonctionnement des hommes.

La conscience d'avoir conscience nécessite de penser

avec des images crées par les images premières composées

avec l'extérieur.

Nous sommes ici dans l'imaginaire qui crée les images

à partir des images

qui nous sont subjectivement proches car émanent de nous.

Ces nouvelles images participent aussi à notre construction

en élargissant grandement le domaine de réflexion qui peut

sortir du réel car imaginaire.

Bravo à Bombelli qui a participé à l'invention des nombres imaginaires

pour résoudre des équations réelles.

Les niveaux de conscience évoluent et grandissent

avec la compréhension du monde par la science.

Mais ce qui se passe en nous et dont nous n'avons pas conscience

peut être considéré du domaine de l'inconscient.

Et pour faire plaisir à mon imaginaire:

Dans la glace

l'objet de ma réflexion

devient sujet

 

J'en ai pris conscience

et validé par la science

mon sang est glacé.

Jean-Pierre


Séances précédentes :

Passion, désir, besoin

La fonction du désir

Le corps, la jouissance et le langage

La jouissance au coeur des contraires

Bilan 2011/2012

Peut-on penser/maîtriser le changement ?

Quelles règles ? Détermination du thème.
Peut-on penser/maîtriser le changement ?
Doit-on connaître pour maîtriser ?
Le changement : contrainte ou choix ?
Que devons-nous changer ?
Qu'est-ce que penser le changement ?
Le rôle de l'intersubjectivité dans la pensée et la maîtrise du changement ?
Changement ou éternel retour ?
Fin du thème : Peut-on penser/maîtriser le changement ?

L'origine de la notion de réalité

L'origine de la notion de réalité
Est-ce qu'on voit ce que l'on croit ou est-ce qu'on croit ce que l'on voit ?
Toute pensée est-elle une réalité ?
Au commencement, était-ce le Verbe ?
La conscience est-elle dans la réalité ?
Le réel est-il intelligible ?
Le réel comme présence ou comme croyance ?
Comment le faux peut-il produire le vrai ?
Le rôle de l'émotion dans la recherche de la vérité ?
L'art permet-il de connaître l'origine de la réalité ?
Peut-on penser l'origine de la réalité ?
Comment peut-on dire qu'une chose est imprévisible ?
Détermination du thème

Quelle est la nature de nos pensées ?

Qu'est-ce qu'une idée ?
Est-ce que la pensée est un processus continu ?
Quelles sont les relations entre le langage et la pensée ?
Comprendre le monde, est-ce le penser ?
Les différents modes de conscience ?
Peut-on penser l'impensable ?
La pensée est-elle réductible à la matière ?
Quel phénomène fonde l'expression "la pensée" ?
Peut-on penser sans croyance ?
Peut-on entraver la liberté de penser ?
Y-a-t-il des liens entre la liberté individuelle et les libertés collectives ?
L'esclave : oui-non ou plus ou moins ? de qui ou de quoi ? ?
La réflexion dégrade-t-elle l'intuition ?
Peut-on définir la conscience ?
Peut-on penser sans langage ?
Peut-on faire un atelier philo sans mots ?
La pensée et le temps ?
La limite du langage ?
Qu'est-ce qui fonde le raisonnable ?
Tout argument est-il recevable ?

Quel "Thème" pour les mois à venir ?
La réalité du temps ?
Dieu ?
Le Dieu des savants ?
D'où je parle ?
N'y-a-t-il pas de l'universel en nous ?
Ce qui est devait-il être ?
Sans sortir de son ego, l'individu peut-il cerner ce qui l'entoure?
L'être et la lettre ?
Dieu est-il incompatible avec la philosophie ?
Sans croyance, l'individu peut-il avancer ?
La transcendance est-elle toujours religieuse ?
nouvelle méthode
Que du bonheur !
Vaut mieux avoir un peu de chaque chose que beaucoup d'une seule !
0n était là avant.
Les valeurs se perdent.
L'immigration est un problème
Oui, mais c'est bien pratique.
J'peux pas, j'ai pas le temps.
Que fait la police ?!
Y-a plus de jeunesse !
Les nôtres avant les autres !
Je tiens à toi !
Le travail, c'est la santé !
Tout se paie !
Mais pas que...
La connerie attire la connerie...
Dans ma vie d'avant...
Bonne Année ?
Toutes choses étant égales par ailleurs
L'homme ne voit pas le péril, il voit le profit
Après la pluie, le beau temps
En son âme et conscience
Pierre qui roule n'amasse pas mousse
Pour qui roules-tu ?
Il est bon de tourner sept fois sa langue dans sa bouche...
Mieux vaut tard que jamais ...
Faire et Défaire
Parler pour ne rien dire
Fais comme chez toi
Le dernier qui parle a toujours raison
C'est l'intention qui compte
Tout fout le camp, ma pauvre dame !
Les nuits sont plus longues que les jours !
La nuit tous les chats sont gris !
Ils se foutent de nous !
On est obligé de marcher !
C'est comme ça !
Il faut boire le vin quand il est tiré
Je ne sais pas si j'irai voter
En définitive, c'est à nous de faire !
Voter, c'est abdiquer!
Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.
Il faut faire ce que l'on dit !
Il ne faudrait pas vieillir !
C'est pourtant pas compliqué !
Ils parlent bien mais que font-ils ?
La lumière est-elle antérieure à la matière ?
On demeure dans l'incertitude
A la va comme j'te pousse
On finira bien par y arriver
Où allons-nous ?
ça fait du bien par où ça passe
Y-a pas le choix !
Y-a pas le temps !
Le savoir, un droit ou un devoir ?
Les apparences sont trompeuses
Qu'est-ce qu'une question ?
Il n'y a pas d'amour heureux
J'en ai rien à foutre !
Quelle valeur a le tabou ?
Le doute empêche-t-il de cultiver la confiance ?
Trouver l'équilibre dans le déséquilibre
Peut-on être scientifique et religieux
Le Néant
Peut-on croire en soi-même ?
De quelle mort parle-t-on ?
C'est quoi les Vacances ?
Pourquoi il-y-a-t-il une multiplicité de réalités ?
L'impunité est-elle légitime ?
Dans quelle mesure une chose existe-telle en soi ?
Si tout est réel, l'imaginaire devient réel
Ne demande pas ton chemin à celui qui le connaît mais à celui qui comme toi le cherche.
L'homme peut-il vraiment s'extraire de la nature ?
Qu'est-ce que le "Je" pour moi ?
De qoi a-t-on peur ?
L'Humour et le Rire
D'où vient notre docilité ?
Faut-il avoir des certitudes ?
L'art est-il nécessaire ?
Réseaux sociaux et liberté d'expression
On est plus libre quand on sait que l'on ne l'est pas que quand on croit qu'on l'est ?
La philosophie peut-elle traiter l'actualité ?
Le monde dans lequel on vit est-il imaginaire ?
Peut-on s'orienter dans la pensée sans faire référence à l'histoire de la philosophie ?
Est-il possible de quitter sa culture d'origine ?
Peut-on apprendre à mourir ?
Qu'est-ce qu'un gouvernement légitime ?
Peut-on aimer quelqu'un sans s'aimer soi-même?
La politique peut-elle s'exercer indépendamment de toute morale ?
Sommes-nous des animaux ?
Comment se construisent les valeurs dans la société contemporaine ?
Que serions-nous sans mémoire ?
Pour qu'un investissement soit réel, ne faut-il pas qu'il implique une perte ?
La culture n'est ni utilitaire, ni vitale, mais un plaisirqui tutoie le loisir
Dans quelle mesure un jugement peut-il signifier mon ignorance ?
La politique a-t-elle pour but le bonheur ?
La justice peut-elle être au-dessus de la politique ?
La politique peut-elle encore sauver le monde ?
Est-ce que tout est langage ?
Le grand nombre d'individus modifie-t-il la pensée personnelle de chacun ?
Pourquoi faire partir sa réflexion philosophique sur l'étonnement ?
Pourquoi faire partir sa réflexion philosophique sur l'étonnement ?
Peut-on avoir une liberté individuelle sans souveraineté collective ?
La philosophie est-elle une pensée au-delà de l'utile ?
Peut-on définir le vrai ?
Qu'est-ce qui nous pousse à penser ce que nous pensons ?
Un idéal est-il humain ?
L'homme cherche-t-il systématiquement à établir l'équilibre ?
L'universel ne réside-t-il que dans les mots ?
Dans quelle mesure avons-nous la possibilité de remettre en cause notre conception du monde ?
Connais-toi toi-même